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Date de création : 10.12.2013
Dernière mise à jour : 10.12.2013
5 articles


Près de 780 morts en trente-deux ans...

Publié le 10/12/2013 à 19:52 par santeplusmes Tags : monde france mort voiture

 

LA PREMIÈRE VICTIMEde la lutte armée au Pays basque fut le garde civil José Pardines, pris dans une fusillade en juin 1968. Le même été, les séparatistes commirent leur premier attentat mortel, qui visa un policier particulièrement « dur », Meliton Manzanas. Au total, l'ETA est responsable de la mort de 778 personnes. Quatre cent soixante et une d'entre elles appartiennent aux forces de sécurité : garde civile (194), police (141), armée (95) et polices locales (31).

 

Parmi les dernières cibles de l'organisation, on compte des élus locaux, surtout du Parti populaire (neuf en tout, huit depuis l'arrivée de José Maria Aznar au pouvoir) et du Parti socialiste. Le conseiller municipal assassiné par l'ETA qui a déclenché la plus forte mobilisation a été Miguel Angel Blanco, enlevé puis tué d'une balle dans la tête en juillet 1997 : des millions de personnes étaient descendues dans les rues pour crier « Basta Ya ! », « L'ETA, ça suffit ! ».

 

Depuis la fin, le 3 décembre 1999, d'une trêve de quatorze mois, les attentats ont fait neuf morts et des dizaines de blessés, au Pays basque mais aussi à Madrid et en Andalousie.

 

L'attentat politique le plus lourd de conséquences a été celui qui a fait sauter la voiture de l'amiral Luis Carrero Blanco, alors président du gouvernement et dauphin présumé du dictateur Franco, le 20 décembre 1973. L'opération la plus sanglante, pour laquelle l'ETA diffusera même une sorte de communiqué d'excuses, sera celle perpétrée dans un centre commercial de Barcelone, le 19 juin 1987. Une voiture piégée explosa dans les sous-sols, faisant 21 morts et une quarantaine de blessés. Parmi ceux qui ont été victimes d'un attentat en en sortant indemnes - ou victimes d'un attentat manqué - figurent M. Aznar et le roi Juan Carlos.

 

De son côté, depuis l'arrivée de M. Aznar au gouvernement, l'ETA a eu un minimum de 17 commandos désarticulés. Quatre membres présumés de l'organisation sont morts dans l'explosion de leur voiture chargée d'explosif, lundi à Bilbao. Près de 190 membres et collaborateurs de l'ETA ont été arrêtés en Espagne et un peu plus de 160 en France. Trente-six groupes « Y » d'appui à l'ETA ont été démantelés et 180 personnes les composant arrêtées. - (Corresp.)





Le Monde